Le tiercé trio des grands requins des Bahamas

DON SILCOCK se rend aux Bahamas pour plonger avec trois des requins les plus spectaculaires au monde : le magnifique requin océanique, l'impressionnant grand requin-marteau et le majestueux tigre. Mais quelles rencontres considère-t-il comme 2D, et lesquelles 3D ?

Il semble presque incroyable que, pas plus tard que vers le milieu des années 1960, le requin océanique (Carcharhinus longimanus) était largement considéré comme l’un des grands animaux les plus abondants au monde.

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Aujourd’hui, ces requins figurent sur la Liste rouge de l’UICN comme étant en danger critique d’extinction. Cela est dû en grande partie au fait qu’un ancien général, petit mais incroyablement résilient, a pris le contrôle de l’Empire du Milieu et a déclenché des réformes économiques qui ont sorti des centaines de millions de personnes de la pauvreté abjecte.

Dans le processus, une classe moyenne en plein essor a été créée, cherchant des moyens d’afficher sa nouvelle richesse – l’une d’entre elles étant la concoction épaisse, fibreuse et coûteuse appelée soupe aux ailerons de requin.

S’il y a beaucoup à admirer chez Deng Xiaoping et l’incroyable croissance économique qu’il a permise, le côté le plus sombre de la libération du génie entrepreneurial chinois de sa bouteille a été la corruption endémique et la terrible pollution. L’impact effroyable que la consommation ostentatoire de la classe moyenne chinoise continue d’avoir sur les océans du monde est moins évident.

Alors que nous entendons parler du commerce des ailerons de requin et voyons périodiquement des images hideuses de rangées d'ailerons séchant sur les toits des entrepôts de Hong Kong, en tant que plongeurs, nous connaissons de première main l'impact - nous en voyons moins. requins sous l'eau...

Itinérance gratuite

À bien des égards, le requin océanique personnifie cet impact caché. Pélagique d’eau libre situé au sommet de la chaîne alimentaire marine, il a superbement évolué pour errer dans la colonne d’eau supérieure des océans du monde.

Présents dans toutes les eaux tropicales et subtropicales des océans Atlantique, Pacifique et Indien, mais rarement observés dans les eaux côtières, les océaniens erraient en liberté dans leur recherche incessante de nourriture et, avec peu de prédateurs et une pêche à l'échelle industrielle limitée, la générosité de les océans leur ont permis de devenir une espèce peuplée.

Mais à mesure que le marché des ailerons de requin s'est développé de manière presque exponentielle en Chine, la demande de gros poissons de haute mer comme le thon, le maquereau, le mahi mahi et l'espadon a également augmenté, ce qui a conduit au développement d'une méthode de pêche mortelle appelée palangre. .

Malgré son nom inoffensif, la pêche à la palangre est conçue pour capturer les poissons de haute mer les plus élevés et le fait avec une efficacité dévastatrice, en utilisant une ligne principale épaisse qui est disposée et suspendue à des bouées tous les 100 m environ.

À ces lignes principales sont reliées de nombreuses lignes plus courtes auxquelles sont attachés des hameçons appâtés. Une seule palangre peut mesurer jusqu'à 50 km de long et transporter plus de 12,000 XNUMX hameçons appâtés ! 

Même si l’éthique de la pêche à la palangre peut être débattue, ses partisans affirmant qu’elle répond simplement à une demande pour un poisson très prisé, ce qui ne peut être défendu, ce sont ses prises accessoires dévastatrices – ces créatures capturées par accident.

Pointes blanches océaniques comme prises accessoires

Les océaniens passent la grande majorité de leur temps à errer dans ce que les scientifiques appellent la « couche mixte de surface » de la colonne d’eau, c’est-à-dire depuis la surface jusqu’à environ 150 m. 

Dans leur domaine, ils sont le prédateur suprême, se déplaçant lentement mais efficacement sur de grandes distances grâce à leurs grandes nageoires pectorales ressemblant presque à des ailes. longimanus se traduit par « longues mains ». Dans cette couche mixte se trouvent le thon, le barracuda, l’espadon et le makaire blanc qui constituent la principale source de nourriture des océans. C'est également là que les palangriers concentrent une grande partie de leurs efforts.

Parce qu’ils se nourrissent de manière opportuniste, les océaniens sont attirés en nombre étonnant sur la ligne de la mort, avec des indications claires que cela a provoqué un déclin de la population de 70 à 80 % ou plus dans les trois bassins océaniques.

Les pointes océaniques ne sont peut-être pas spécifiquement ciblées par les palangriers, mais elles constituent une activité secondaire lucrative, avec ces grandes nageoires distinctives très prisées dans le commerce international des ailerons.

La taille est importante pour le consommateur chinois soucieux de son statut, et le fait que l'ingrédient clé de la soupe aux trophées servie lors des banquets et des mariages provienne d'un prédateur suprême confère un cachet particulier.

Cependant, le pire aspect des prises accessoires de requins océaniques est que, parce que leur viande est considérée comme de faible valeur, les requins sont généralement séparés de leurs précieux appendices avant d’être rejetés à l’eau pour se noyer !

Cette pratique hideuse perdure depuis de nombreuses années et, même si certains signes indiquent qu'elle est en train de changer dans des zones réglementées telles que l'Atlantique du Nord-Ouest des États-Unis, il ne fait aucun doute qu'elle se poursuit sans relâche dans les zones moins contrôlées.

L'espoir est éternel

Lorsque WildAid a lancé sa campagne contre cette pratique en 2006, ses recherches ont montré que 75 % des Chinois interrogés ne savaient pas que la soupe aux ailerons de requin impliquait des requins. C'est parce que la traduction en mandarin signifie « soupe aux ailes de poisson ». De plus, environ 19 % des personnes interrogées estiment que les nageoires ont repoussé !

Ces dernières années, les campagnes soutenues par des célébrités ont eu un grand impact en Chine, au point que manger de la soupe aux ailerons de requin est devenu presque honteux pour de nombreux jeunes de la classe moyenne. Cependant, dans un pays de 1.4 milliard d’habitants et d’une classe moyenne de plus de 700 millions d’habitants, il reste encore un long chemin à parcourir.

Ce qui est peut-être plus important encore, c'est la manière dont le gouvernement chinois a soutenu certains aspects de la conservation, notamment la campagne sur les ailerons de requin. Il est difficile de savoir si c'est parce qu'il s'en soucie ou parce qu'il le considère comme de bonnes relations publiques. 

Mais les restaurants spécialisés en ailerons de requin ont été fermés dans les grandes villes comme Shanghai et Pékin, et la consommation de cette soupe a été interdite lors des banquets officiels.

Les études sur le commerce mondial des ailerons de requin indiquent que le marché est en déclin. Ainsi, même s'il reste beaucoup à faire, le point le plus bas est peut-être derrière nous.

Rencontres sous-marines

À un moment donné, le Mer Rouge était considéré comme le meilleur endroit pour observer et photographier les requins océaniques – généralement dans des endroits éloignés tels que les îles Brother et Elphinstone en Égypte, ou les récifs isolés du sud du Soudan.

Il est toutefois significatif que ces observations concernent généralement des individus isolés ou de très petits groupes, et on sait peu de choses sur la population globale des océaniens de la mer Rouge ou sur leurs schémas de migration.

Les pointes blanches océaniques sont des animaux redoutables qui peuvent atteindre près de 4 m de long à maturité, et ils ont la réputation d'être à la hauteur de leur taille. Jacques Cousteau les a un jour décrits comme « le plus dangereux de tous les requins ».

Lorsqu'ils sont rencontrés sous l'eau, ils ont une présence intimidante et sont très curieux, semblant n'avoir aucune peur - une combinaison qui peut ressembler à une agression pure lors de leur première expérience.

Ils s'approcheront de très près et vous heurteront même – souvent à plusieurs reprises, ce qui est évidemment assez déconcertant pour les non-initiés… mais il semble que ce soit simplement leur façon de vous surveiller. 

Cat Island

Autrefois courant dans les eaux profondes des Bahamas, le requin océanique est devenu de plus en plus rare à partir du début des années 1980. On pensait généralement qu'ils avaient été complètement éliminés par la pêche à la palangre.

Même s’il semblait beaucoup trop tard pour les requins océaniques, le gouvernement des Bahamas a interdit la pêche à la palangre dans le cadre du programme global de conservation au début des années 1990.

Puis, vers 2005, les pêcheurs de Cat Island ont commencé à se plaindre du vol de leurs prises par les requins – un comportement pour lequel les océaniens sont réputés – mais il a fallu encore un an avant qu’il devienne évident que quelque chose de tout à fait spécial se passait.

Cat Island est une île longue et mince située au milieu de l'archipel des Bahamas, à la limite orientale de la principale plate-forme carbonatée calcaire appelée Great Bahama Bank.

Ses rives est et sud se trouvent juste au bord de cette rive, et juste au large se trouvent les eaux d'un bleu profond du bassin ouest de l'océan Atlantique et le riche courant des Antilles qui balaie la côte en se dirigeant vers le nord.

C’est un endroit idéal pour pêcher de grands poissons pélagiques de haute mer comme le marlin et le thon, c’est pourquoi les pêcheurs étaient là – mais c’était aussi l’endroit idéal pour que les requins océaniques réapparaissent après leur absence forcée.

On ne sait pas exactement qui a fait cette découverte, car il semble qu'à la fois une équipe de tournage de la BBC et national Geographic Le photographe Brian Skerry était là à peu près au même moment, tous deux suivant la même piste.

L'importance de cette révélation était cependant extrêmement importante, car sur la pointe sud-est de Cat Island se trouvait ce qui semblait être une population saine de requins océaniques. C’était presque tout le contraire de ce qui se passait ailleurs dans le monde, où des baisses de 80 à 90 % étaient devenues la norme.

Cela a également fourni la première opportunité aux scientifiques de marquer les pointes blanches et de suivre leurs mouvements pour essayer de comprendre pourquoi ils se rétablissaient. leçons qui pourrait être appliqué ailleurs. Des recherches sérieuses ont débuté en 2010, depuis lors de nombreux océans ont été marqués par des satellites de suivi.

Femmes enceintes

Plusieurs résultats importants ont été mis en lumière, à commencer par le fait que même si les requins marqués parcouraient de vastes étendues dans l'Atlantique – dans certains cas jusqu'à 2,000 XNUMX km de l'île Cat –, ils passaient globalement la majeure partie de l'année dans les eaux protégées de l'île Cat. les Bahamas.

Les deux résultats les plus significatifs ont probablement été, premièrement, qu'au fil du temps, il est devenu évident que la population globale de requins océaniques à Cat Island pourrait être aussi faible que 300. Deuxièmement, même si la plupart des requins étaient des femelles gravides, rien n'indiquait que ils ont accouché à Cat Island, laissant le défi de trouver les lieux de naissance pour établir un cycle complet de protection. 

Il y avait des indications que la côte nord de Cuba pourrait détenir le secret, car les scientifiques du gouvernement y avaient signalé un nombre important de juvéniles de requins océaniques au large du petit village de Cojimar.

Les Bahamas se sont solidement imposées comme un haut lieu de la plongée avec les requins, en grande partie grâce aux rencontres avec les requins tigres et citronnés à Tiger Beach à Grand Bahama, et celles avec les grands requins-marteaux à Bimini.

Ces rencontres sont ce que je décrirais comme une expérience bidimensionnelle, dans laquelle vous êtes généralement agenouillé sur une zone sablonneuse en eau peu profonde et les requins vous approchent généralement de face. Ce sont des expériences raisonnablement prévisibles, et il est relativement facile pour les plongeurs d’assistance de surveiller littéralement vos arrières.

Cat Island, cependant, offre une expérience vraiment tridimensionnelle, car vous êtes dans une eau bleue et votre seul point de référence est la caisse à appâts blancs suspendue à environ 10 m. 

Les océaniens sont attirés par l’appât mais ne sont pas réellement nourris. Le simple parfum semble suffire à les maintenir engagés – et ils le sont vraiment, ne montrant aucune peur apparente et s’approchant extrêmement près – souvent au point de cogner votre dôme !

Ils se faufilent également par derrière, au-dessus et en dessous, souvent si près qu'ils vous touchent avec leurs longues nageoires. Aussi excitant que cela puisse être, je ne me suis jamais senti en danger réel, car tout cela semble faire partie du modèle de test des requins pour voir si vous êtes le maillon le plus faible et méritez une enquête plus approfondie.

Comment ça marche

Les options de plongée avec les pointes océaniques de Cat Island sont quelque peu limitées car la saison est courte, de fin mars à mi-juin, et l'île manque d'une grande partie de l'infrastructure touristique des endroits les plus populaires des Bahamas.

J'ai réservé mon voyage avec Andy Murch de Expéditions Big Fish et il a travaillé avec Plongée épique, qui est basé avec son bateau Batteuse à Cat Island pendant la saison océanique. Dirigé par Vincent et Debra Canabal, mari et femme, l’histoire d’Epic mérite d’être racontée, car tous deux ont mis leur carrière professionnelle entre parenthèses pour poursuivre leur passion pour les requins, la plongée avec les requins et la conservation des requins.

Dans le cas de Vinnie, cette carrière était celle de médecin urgentiste dans le New Jersey, ce qu'il fait encore hors saison, tandis que Debra, une scientifique biomédicale, travaillait comme nutritionniste animale.

Les Bahamas ont été l'un des premiers pays à comprendre l'importance des requins pour leurs mers et leurs stocks de poissons, et l'intérêt porté au tourisme lié aux requins a démontré que les animaux vivants ont bien plus de valeur que les animaux morts et à nageoires définies !

La création du Bahamas National Trust en 1959 pour gérer la première zone marine protégée au monde – le parc terrestre et marin des Exuma Cays, qui s’étend sur 45,600 XNUMX hectares – peut désormais être considérée comme une incroyable prévoyance.

Depuis, les Bahamas ont ajouté 26 parcs nationaux supplémentaires, couvrant plus de 404,700 2011 hectares de terre et de mer. En XNUMX, le gouvernement est allé encore plus loin et est devenu le quatrième pays au monde à créer un sanctuaire pour les requins, en protégeant officiellement tous les requins dans les eaux des Bahamas.

Il semble clair que la réapparition d’une population petite mais saine de requins océaniques à Cat Island n’aurait jamais eu lieu si le gouvernement n’avait pas pris ces mesures. La nature peut produire des choses étonnantes si seulement nous, les humains, pouvons lui en donner la chance.

Grands requins marteaux

Comme des mannequins sur les podiums, de grands requins-marteaux entrent dans votre champ de vision et, s'ils étaient humains, vous diriez probablement qu'ils viennent de « faire une entrée ».

Cette étrange tête en forme de maillet, cette circonférence robuste et cette grande nageoire dorsale en forme de faucille rendent ces requins instantanément reconnaissables, et la plupart des autres requins de la région le repèrent également et leur donnent une large place.

Les grands requins-marteaux ont une présence unique et distinguée dans l'eau, prudents mais confiants et apparemment maîtres de l'environnement. À mesure qu’ils s’approchent, leur tête distinctive se balance d’un côté à l’autre, provoquant le mouvement du reste de leur corps à la manière d’un serpent.

Ma première rencontre rapprochée avec un grand requin marteau a eu lieu aux Îles Salomon. Même si c'était éphémère, cela m'a fait penser à la façon dont un de mes amis entrait dans un pub en Angleterre – vêtu de son plus beau costume, cigare à la main et scrutant la pièce à la recherche d'un rendez-vous pour la soirée !

Mais comme tous les requins, ces magnifiques animaux ont été dramatiquement affectés par cette demande instable de soupe aux ailerons de requin. Cette grande nageoire dorsale est très prisée sur les marchés de Hong Kong.

Les rencontres avec les grands requins-marteaux sont donc devenues rares, partout, sauf à South Bimini où, l’hiver venu, un nombre important de ces requins insaisissables se rassemblent dans les eaux de l’île. 

Bimini Sud : Great Hammerhead Central

Les îles de North et South Bimini se trouvent à l’extrémité ouest de l’archipel des Bahamas, à seulement 53 miles à l’est de la Floride, ce qui les rend très populaires auprès des propriétaires aisés de gros bateaux du Sunshine State américain.

Bimini était l'un des lieux de prédilection de l'écrivain Ernest Hemingway et c'est également de là qu'une grande quantité de rhum était introduite clandestinement en Floride pendant la Prohibition dans les années 1920. Mais elle est peut-être surtout connue pour sa pêche sportive, parfois qualifiée de « capitale mondiale de la pêche au gros ».

Ce que l’on sait moins, c’est que South Bimini est l’emplacement du cabinet du Dr Samuel Gruber. Laboratoire de requins. D'importantes recherches y sont menées depuis des décennies sur les requins et les raies de cette partie des Bahamas. 

Doc Gruber est décédé en avril 2019, quelques semaines avant son 82e anniversaire, après plus de 50 ans de carrière. À la fois énigmatique et charismatique, il avait peu de pairs dans le domaine de l’étude et de la recherche sur les élasmobranches – son histoire inspirante est extrêmement bien racontée dans le livre de Jeremy Stafford-Deitsch. Shark Doc, laboratoire de requins.

Doc Gruber a en fait choisi Bimini en raison de sa grande population résidente de requins citron. Ils utilisent le grand système de lagons bordés de mangroves à l’est de l’île du nord comme nurserie pour leurs petits, ce qui en fait presque l’endroit idéal pour la recherche.

De nombreux articles universitaires ont été produits à partir des recherches approfondies sur le terrain menées par Doc Gruber et son équipe, mais ce dont ils n'ont pas parlé au monde, c'est que juste à côté de la plage, à l'ouest de l'île de Bimini Sud, se trouvait probablement le meilleur endroit au monde. monde pour voir de grands requins marteaux.

Le personnel du Shark Lab a pris conscience pour la première fois de la présence fiable de grands requins-marteaux en 2002, mais a réussi à garder la nouvelle pour lui pendant plus de 10 ans. La nouvelle a fini par se répandre et South Bimini est désormais fermement établi sous le nom de Great Hammerhead Central. 

Pourquoi Bimini Sud ?

On dit que les Bahamas tirent leur nom de Baja Mar – le terme espagnol signifiant « mers peu profondes » – car l’archipel de 29 îles principales et d’environ 700 cayes qui forment le pays réside au sommet de deux principales plates-formes calcaires carbonatées appelées les Bahama Banks. 

Great Bahama Bank couvre la partie sud de l'archipel et Little Bahama Bank la partie nord, avec des canaux incroyables allant jusqu'à 4 km de profondeur séparant les deux. 

Les petites îles de North et South Bimini se trouvent à la pointe nord-ouest du Great Bahama Bank, isolées du reste de l'archipel et physiquement plus proches de Miami que la ville bahaméenne la plus proche de Freeport.

Leur emplacement signifie qu'au nord, au sud et à l'est se trouvent les eaux peu profondes du Great Bahama Bank, qui ont généralement une profondeur de 10 à 15 m, tandis qu'à l'ouest se trouvent des eaux peu profondes qui descendent jusqu'à environ 50 m avant de plonger dans le chenal de 2 km de profondeur. entre Miami et Bimini, à travers laquelle les riches eaux du Gulf Stream coulent vers le nord en direction de l'Atlantique.

Le Gulf Stream est une force naturelle extrêmement importante et, à bien des égards, peut être considéré comme un tapis roulant d’eau chaude et riche en nutriments qui donne vie aux zones qu’il touche.

Il est riche en larves prospères balayées à mesure qu'il remonte du golfe du Mexique. Ces larves sont déposées aux atterrissages en cours de route, les îles de Bimini étant le premier point de passage majeur.

Bimini est particulièrement bien placé pour bénéficier de ce flux de vie, car ce sont les seules îles de la région suffisamment grandes pour abriter d'importantes zones de mangroves et d'herbiers marins. Ceux-ci fournissent à leur tour la pouponnière dont les larves ont besoin pour se développer en crabes, homards et conques qui fournissent une source de nourriture aux animaux situés plus haut dans la chaîne alimentaire trophique marine, tels que les raies pastenagues et les requins. 

Bimini peut être considéré comme un écosystème riche et autonome qui a grandement bénéficié de la protection que le gouvernement lui a accordée au fil des ans.

En face à face

Toute rencontre avec un gros animal sous l’eau apporte un incroyable mélange de peur et d’excitation qui atteint son paroxysme juste avant d’entrer dans l’eau pour la première fois. 

Bien sûr, vous avez entendu parler de l'animal grâce aux plongeurs qui vous ont précédé, et les briefings avant la plongée sont presque toujours excellents. Mais quand les choses se passent bien et qu’il est temps de se mettre à l’eau, je peux vous dire que mon cœur bat à un rythme accéléré. On pourrait dire que je suis concentré…

Les requins-marteaux sont connus pour être des chasseurs agressifs qui se nourrissent de poissons plus petits, poulpe, les calmars et les crustacés, mais ils ne sont pas connus pour attaquer les humains à moins qu'ils ne soient provoqués.

À Bimini, ils sont tentés de se nourrir de près, et toute l'expérience est soigneusement organisée pour donner aux participants une exposition maximale aux animaux. Cela se fait en limitant à tout moment le nombre de personnes dans l’eau à six, avec un « nourrisseur » et un plongeur de sécurité surveillant leurs arrières.

La mangeoire est au milieu avec une boîte à appâts en aluminium (pour empêcher les requins d'être surexcités) et trois participants de chaque côté changent de position après 15 minutes, donc tout le monde a son tour à côté de la boîte à appâts, où cela peut devenir très excitant. !

Il y a généralement 12 personnes en voyage, donc après 45 minutes, vous recevez une tape sur l'épaule lorsque vient le temps de céder votre place et de retourner au bateau. Le plongeur de sécurité n'est pas là à cause des requins-marteaux qui errent souvent derrière vous, mais à cause des requins bouledogue qui sont également assez communs à Bimini. Ceux-ci représentent le seul danger possible.

Tout cela se passe dans environ 12 m d'eau, donc la consommation d'air est minime et la déco n'est pas vraiment une solution. aide, donc le spectacle continue toute la journée. Il est toutefois intéressant de noter que les premiers requins-marteaux n'apparaissent que vers 10 heures du matin, ce qui signifie que la journée commence tranquillement.

Temps d'alimentation

La répartition des morceaux de poisson sur n'importe quelle nourriture pour requins est évidemment une entreprise à haut risque, mais avec les grands requins-marteaux, cela prend une toute autre dimension.

Lorsque le requin s'approche de la mangeoire, il peut voir l'appât proposé et, à la dernière minute, la mangeoire fait légèrement basculer l'appât vers la gauche ou la droite afin que le participant de ce côté obtienne un aperçu très personnel. photo-opportunité.

Le requin voit où va et tourne l'appât, mais à ce stade, l'appât disparaît généralement sous sa tête en forme de maillet, de sorte qu'il mordille instinctivement jusqu'à mordre l'appât.  

Le aide c'est alors que si vous êtes à côté de la boîte à appâts, le requin mordille juste devant vous ou sur vous – vous êtes alors sincèrement reconnaissant que le boîtier de votre caméra soit en aluminium !

Neuf fois sur dix, le chargeur lance l'appât vers le haut et le requin l'attrape dès le premier coup, mais les choses peuvent devenir un peu mouvementées autour de la boîte à appâts et, quand ils le font, vous savez vraiment que c'était la bonne décision de apportez ce gros reflex numérique.

Pendant la journée, il est très facile de se laisser bercer par un sentiment de sécurité lorsque les requins-marteaux apparaissent de nulle part, se dirigent vers la boîte à appâts où ils prennent l'appât proposé avant de sortir vers la gauche ou la droite.

Après environ un premier jour, l’enthousiasme initial s’est quelque peu dissipé. Ensuite, vous faites la plongée de nuit !

La nuit tombée

Un jour, nous avons maintenu les rotations jusqu'en fin d'après-midi puis, après une pause et un changement de bouteille, les 12 participants sont entrés dans l'eau ensemble pour les plongées crépuscule/nuit. Cette fois, il y avait deux mangeoires, mais nous avons suivi la même routine de rotation des positions pour que tout le monde ait son tour à côté de la boîte à appâts.

Il y avait deux différences très notables par rapport au « zoo pour enfants » de jour auquel nous nous étions tous habitués. Premièrement, les requins-marteaux étaient beaucoup plus actifs et beaucoup plus agressifs la nuit. Au lieu du lent sashay le long du fond vers la boîte à appâts, ils sont entrés assez rapidement et à hauteur de poitrine.

Leur langage corporel était également complètement différent. Tout cela était un peu intimidant et renforce le fait que vous interagissez avec des animaux sauvages et que vous êtes complètement dans leur espace !

Deuxièmement, même si nous avions été prévenus à plusieurs reprises de la présence de requins bouledogues, je pense qu’aucun d’entre nous n’en avait remarqué au cours de la journée. Cela a complètement changé à la tombée du crépuscule. Nous pouvions les voir parcourir la zone de ravitaillement au loin, mais se rapprocher de façon inquiétante à chaque fois.

Les mangeoires frappaient sur le bœuf-appât pour les effrayer, mais quelques minutes plus tard, ils reviendraient faire la même chose. Cependant, à mesure que la nuit tombait, il devenait de plus en plus difficile de voir où se trouvaient les requins bouledogue. Puis je me suis rendu compte que s’ils se faufilaient vers nous depuis l’avant, il y avait de fortes chances qu’ils fassent de même derrière nous !

Comme vous pouvez probablement le constater, je ne suis pas un grand fan des requins bouledogue et je les considère comme les plus dangereux et les plus imprévisibles de tous les requins. Il s'agissait donc d'être très heureux lorsque tout le monde en avait assez et que nous avons reçu le signal indiquant que le repas était terminé et qu'il était temps de retourner sous le bateau.

Nous avions reçu des instructions très strictes selon lesquelles seules deux personnes à la fois devaient se trouver à la surface derrière le bateau à tout moment. Il fallait sortir de l'eau le plus vite possible, à cause de la présence de ces requins bouledogue. Quand mon tour est venu, j’ai réalisé une performance digne des Jeux olympiques pour sortir de l’eau en un temps record ! 

L'éthique de tout cela

Nourrir les requins en tant qu’attraction touristique est un sujet controversé et il existe deux écoles de pensée fondamentales. Les opposants sont catégoriques sur le fait que cela induit des changements de comportement dangereux chez les requins en les conditionnant à s’approcher des humains pour se nourrir et en favorisant ainsi le même comportement (potentiellement) dangereux qui se produit lorsque les ours, les lions ou les crocodiles sont nourris. 

L’argument est que les requins seront incapables de faire la différence entre une rencontre où ils seront nourris et une autre où ils ne le seront pas – augmentant ainsi considérablement le risque pour les humains.

Le contre-argument repose à la fois sur les bénéfices que les communautés locales tirent des revenus du tourisme et sur l’absence de preuves substantielles d’un changement de comportement chez les requins.

Il n’existe aucune donnée réelle pour étayer l’un ou l’autre de ces cas, nous sommes donc fermement dans le domaine de l’anecdote et de l’opinion. Cependant, étant donné que l’œuvre de sa vie a été l’étude des requins, l’avis de Doc Gruber mérite d’être entendu. Comme la plupart des choses de sa part, c'était très clair.

« Les risques relatifs sont nuls et les bénéfices relatifs sont grands », c'est ainsi qu'il le décrit, tout en concédant qu'il y a une certaine altération du comportement du requin, mais en arguant qu'elle n'est pas significative et que les schémas normaux de migration ne sont pas affectés.

En d’autres termes, la disponibilité de nourriture à South Bimini pendant la principale saison de plongée et de tourisme des requins-marteaux ne change pas le comportement global des requins. Ils se présentent aux postes de ravitaillement pour prendre une collation, mais continuent de faire toutes les autres choses qu'ils font habituellement.

Il n’y a pas non plus de preuve d’une agression accrue envers les humains suite à l’alimentation des grands requins-marteaux.

Ambassadeurs des requins

Cela dit, l'impact le plus important de ces rencontres uniques dans l'eau est peut-être que pratiquement tous les participants quittent les Bahamas en tant qu'ambassadeurs confirmés des requins. Ce doit être une bonne chose, au vu de la couverture médiatique ridicule et irresponsable accordée aux requins en général !

Les requins ont un rôle extrêmement important à jouer dans l’océan. Sans eux, les morts, les mourants, les malades et les muets des océans peuvent polluer et dégrader la santé de ces écosystèmes et la qualité génétique de leurs habitants. Les nombreuses espèces de requins sont là pour une raison et elles ont superbement évolué, à la manière darwinienne, pour accomplir leur mission.

Retirez les requins et une perturbation se produit, ce que les scientifiques marins appellent de manière assez prosaïque des « cascades trophiques ». Considérez le requin comme le premier d’une longue lignée de dominos finement équilibrés. S'il se renverse, le reste commence également à descendre.

L'impact de la capture des ailerons de requin dans les Caraïbes illustre extrêmement bien l'impact de telles cascades, car lorsque la population de requins a diminué, cela a supprimé l'une des limitations naturelles du nombre de mérous dans ces eaux.

Les mérous ont un appétit vorace et se reproduisent également rapidement, mais une population de requins en bonne santé permettrait de contrôler le nombre global et de maintenir cet équilibre. Le mérou a commencé à consommer un nombre disproportionné de poissons de récif, ce qui signifiait que les algues naturelles n'étaient plus consommées telles quelles et que les récifs commençaient à souffrir en conséquence.

Il n’existe pas de solution miracle à ces événements, car les requins grandissent lentement, s’accouplent par intermittence, ont de longues périodes de gestation et ne produisent pas de petits en masse. Mais tout cela se perd dans le battage médiatique généré par les requins, et la seule façon de vraiment remettre les choses en perspective est de les voir dans leur propre espace.

En termes simples, South Bimini est le meilleur endroit pour le faire avec la créature très spéciale qu'est le grand requin-marteau.

Requins tigres

Tiger Beach est fermement établie comme l’une de ces destinations mondiales de plongée dont presque tout le monde a entendu parler, avec cette renommée largement dérivée des nombreuses images publiées de son visiteur le plus célèbre – Galeocerdo Cuvier, le requin tigre.

Les tigres sont considérés comme l’un des « trois grands » requins les plus dangereux et, avec le grand requin blanc et le requin bouledogue, ils seraient responsables de la grande majorité des attaques non provoquées contre les humains.

Ils sont réputés pour leur comportement intrinsèquement prédateur où, tout comme leurs homonymes terrestres, ils se rapprochent lentement et silencieusement de leur proie avant de bondir avec une efficacité mortelle.

Ils sont également connus pour consommer presque tout et sont souvent surnommés les « poubelles de la mer » après que l'inspection du contenu de l'estomac des requins tigres morts a révélé tout, des moutons, chèvres et même chevaux aux bouteilles, pneus, plaques d'immatriculation et ( croyez-le ou non) des explosifs !

Les requins tigres font partie des plus grands requins de l'océan et mesurent généralement entre 3 et 5 m de long et pèsent entre 350 et 700 kg. 

Ce sont des créatures redoutables avec une réputation intimidante. Alors comment se fait-il que, semaine après semaine au cours de la saison, des dizaines de plongeurs entrent dans les eaux de Tiger Beach pour des rencontres en eau libre, œil contre œil ?

Tiger Beach n’est pas une plage

Tiger Beach s'étend sur environ 260 hectares à l'extrémité ouest de Little Bahama Bank, à environ 30 km à l'ouest de la ville de West End, sur l'île nord des Bahamas de Grand Bahama. 

Et la première chose que vous devez savoir sur Tiger Beach, c’est que, malgré son nom. il s'agit en fait d'un banc de sable peu profond qui donne l'impression qu'il y a une plage à proximité.

La zone était autrefois connue localement sous le nom de Dry Bank et a été plongée pour la première fois par le capitaine Scott Smith, du Rêve de dauphin bateau de croisière, à la fin des années 1980. mais qui a réellement lancé toute cette histoire de plongée avec les requins fait l'objet de grandes discussions !

Scott Smith semble être la personne qui a commencé à attirer les requins vers la poupe lors de ces premiers voyages et les premières images publiées de requins tigres ont apparemment été capturées à partir de Rêve de dauphin, tandis que Jim Abernethy, propriétaire du Shearwater bateau de croisière, semble avoir été le premier à mettre les boîtes à appâts à l'eau fin 2003.

On attribue généralement à Jim le lancement du processus consistant à attirer les requins tigres vers les boîtes à appâts, et c'est lui qui a renommé la zone Tiger Beach.

Celui qui a fait ce qui a fait cela n'a pas vraiment d'importance maintenant, mais ce qui compte, c'est que nous, en tant que plongeurs et photographes sous-marins, devons une grande gratitude à Scott Smith et Jim Abernathy pour avoir créé ce qui est devenu le premier lieu au monde pour les rencontres avec les requins tigres.

Comprendre la plage du Tigre

Le marquage par satellite des requins tigres aux Bermudes a révélé deux facettes intéressantes de leur comportement : premièrement, ils passent beaucoup de temps à la surface, ce qui serait lié à leurs habitudes d'alimentation et de chasse.

Deuxièmement, leurs schémas de migration sont très cohérents, avec cinq à six mois du printemps et de l'été dans le nord passés dans l'océan Atlantique au nord et à l'ouest des Bermudes, suivis d'une migration vers le sud vers les Bahamas pour passer les mois d'automne et d'hiver. .

On pense que les mois passés en haute mer sont liés à l'accouplement et à l'alimentation des tortues caouannes migratrices qui passent à cette période de l'année, tandis que le temps passé aux Bahamas est lié à la gestation. La plupart des tigres observés à Tiger Beach sont des femelles et beaucoup d'entre elles sont enceintes.

De toute évidence, si la zone de Tiger Beach est une « pouponnière de requins tigres » comme elle semble l’être, elle est extrêmement importante pour la conservation à long terme de ces animaux, actuellement inscrits sur la Liste rouge de l’UICN comme quasi menacés, avec une population en déclin à l’échelle mondiale.

Eye of the Tiger

Arriver pour la première fois à Tiger Beach est une expérience d’introspection. C'est une chose de lire et d'entendre parler des requins qui s'y rassemblent, mais une autre d'être là pour préparer l'une de vos premières plongées.s. Surtout quand il y a jusqu'à une douzaine de requins de 2 à 3 m qui tournent autour de l'arrière du bateau, et plein d'autres visibles dans les eaux claires !

Les briefings fournis lors de ces voyages sont à la fois complets et exemplaires, avec tout clairement expliqué de manière logique et non sensationnelle, de la façon de se préparer et d'entrer dans l'eau jusqu'au comportement une fois immergé.

Mais le fait est qu’attendre une brèche parmi les requins en patrouille pour ensuite se faufiler prudemment parmi eux n’est pas le genre de chose que la plupart d’entre nous font quotidiennement.

Une fois sous l’eau, les nerfs s’apaisent et une prise de conscience commence à se former sur les requins et leurs comportements. De la façon arrogante dont les requins des récifs des Caraïbes s'approchent et ont tendance à travailler en meute, à la manière sournoise dont les grands requins citron viennent au fond avec un regard méfiant, tout droit sorti d'un de ces films d'horreur.

Mais cette nouvelle prise de conscience devient grise lorsque le premier requin tigre arrive. Les tigres ont une présence incroyablement imposante ; ils connaissent leur place au sommet de la chaîne alimentaire. Ils se déplacent lentement et prudemment, vérifiant ce qui se passe, et les autres requins s'en remettent clairement à eux.

Le protocole à Tiger Beach est de ne même pas s'inquiéter des citrons et des requins de récif, car la seule véritable chance d'être mordu est si vous enfreignez la règle cardinale de s'approcher trop près de la boîte à appâts. Même dans ce cas, il est peu probable qu'une morsure mette la vie en danger, mais vous devez toujours savoir où se trouvent les tigres et vous devez toujours leur faire face, en gardant littéralement l'œil du tigre en vue à tout moment.

Les requins tigres sont des animaux intelligents et curieux qui ont tendance à s'approcher des plongeurs car leurs systèmes sensoriels captent les minuscules signaux électriques et sonores émis par nos instruments et équipements photographiques. 

Ils auront tendance à se cogner avec leur museau à mesure qu'ils étudient plus en profondeur les stimuli, et il y a toujours un risque qu'ils utilisent leur bouche et, parce que leurs mâchoires sont si puissantes, même une légère pincement pourrait mettre leur vie en danger.

Il est donc demandé aux photographes d’utiliser leur appareil photo comme bouclier, avec la stricte instruction de le lâcher si un tigre décide de faire un test de goût – mais n’oubliez pas d’appuyer sur le bouton vidéo… 

Zoo pour enfants…

Être dans le le large avec autant de grands requins potentiellement dangereux, c'est une expérience qui change la vie. C'est vraiment très important d'être là et les premiers jours sont un kaléidoscope de sentiments – peur, respect, intimidation, excitation et un incroyable sentiment d'aventure face à ce que vous avez fait.

Puis un certain degré de complaisance commence à s’installer alors que vous commencez à penser que peut-être ces animaux ont tout simplement été mal compris depuis le début, et qu’ils ne sont en réalité que des créatures gentilles et douces…

Pour moi, c'est à ce moment-là que Tiger Beach devient dangereux, car vous êtes dans un endroit très spécial où ces créatures sont à la fois protégées et bien nourries naturellement, tout en récupérant les collations de la boîte à appâts. On ne les voit donc pas vraiment dans leur milieu naturel et, d'une certaine manière oui, c'est une sorte de zoo pour enfants. 

…ou une vraie affaire ?

Tiger Beach est unique ; il n'y a vraiment nulle part pareil. Où vous pouvez être dans le le large en relative sécurité avec autant de grands requins potentiellement dangereux ?

La relative sécurité vient du fait que les requins de Tiger Beach se sont habitués à la présence des plongeurs et, comme ils ont beaucoup d'autres choses à manger, ils ne nous considèrent pas comme leur principale source de nourriture.

Ce n’est absolument pas un cadre complètement naturel, mais il n’y a rien de tel si vous voulez voir ces créatures de si près. C'est la vraie affaire !

Photographies de Don Silcock

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