Quelques jours seulement après l'effondrement de la Fenêtre d'Azur, le gouvernement maltais a annoncé une initiative de consultation internationale visant à recueillir des suggestions sur la manière de commémorer cette structure emblématique.
Plusieurs responsables, dont le ministre du Tourisme Edward Zammit Lewis et le ministre du Développement durable Jose Herrera, ont fait cette annonce et ont déclaré que le gouvernement souhaitait que le site de la Fenêtre d'Azur reste « suffisamment dans les mémoires » tout en continuant à attirer des milliers de visiteurs.
La déclaration du gouvernement de Malte présente plusieurs options qu'il est disposé à envisager, notamment : laisser le site tel quel ; récupérer des parties de la structure effondrée et les exposer ; utilisation de numérique technologie pour recréer le site pour les utilisateurs technologiques ; installations artistiques sur le site ou à proximité ; ou un centre d'interprétation qui mettrait en valeur la structure dans toute sa beauté d'antan. Bien qu'initialement exclue, un communiqué de presse ultérieur a indiqué qu'une recréation artificielle de la structure elle-même était encore potentiellement envisageable.
Malheureusement pour les plongeurs, alors que ce processus de consultation est en cours, l'Autorité maltaise des ressources environnementales a publié un arrêté de conservation interdisant la plongée sous-marine dans la région. Selon l'autorité, cette interdiction de plongée restera en vigueur jusqu'à ce que les vestiges de la Fenêtre d'Azur soient « correctement localisés et étudiés, et afin de protéger lesdits vestiges ».