Comment avez-vous débuté photographie sous-marine?
Avec un appareil photo compact jetable. J'ai voyagé en sac à dos à travers l'Australie pendant un an avec des amis et je plongeais et photographiais dès que l'occasion se présentait. Même à l'époque, j'étais obsédé par cet appareil, même si les résultats étaient inférieurs à la moyenne.
C'était à l'époque du cinéma et l'un des développeurs chez qui j'ai apporté ma pellicule m'a dit qu'il aimait mes compositions mais qu'il avait besoin de mettre à niveau mon équipement photo pour obtenir un meilleur éclairage. Cela a planté une graine.
Quelques mois plus tard, j'ai ouvert un magazine et j'ai vu l'image la plus incroyable que vous puissiez imaginer. Les requins de Doug Perrine se nourrissant de sardines pendant la course de sardines qui a remporté le prix du photographe animalier de l'année cette année-là.
À ce moment-là, j'ai décidé que je prendrais photographie sous-marine Je me suis mis sérieusement au travail. Après mon année en Australie, j'ai trouvé un travail de bureau, j'ai remboursé ma dette et j'ai travaillé pour économiser afin d'acheter une installation qui me permettrait de contrôler l'éclairage de l'image.
Il m'a fallu trois ans derrière un bureau, mais j'ai finalement réussi. Je me souviendrai toujours du moment où le livreur a sonné à la porte pendant le dîner ce soir-là, ma vie a pris une nouvelle direction.
Ce qui est arrivé en premier – la plongée ou photographie?
Je viens d'une famille de plongeurs, donc c'est ce qui est venu en premier. J'ai toujours été intéressé par photographie, mais je n'ai jamais connu personne d'autre qui l'était, donc je n'ai pas vraiment commencé à développer cela avant d'avoir plongé pendant plusieurs années.
Qu'est-ce qu'il y a dans votre photographie sous-marine musette?
Le Nikon D500, le boîtier Aquatica et les stroboscopes Sea&Sea YS250 font tous partie de mon kit de base. Mes objectifs préférés sont le fisheye Tokina 10-17 mm, le Nikkor 16-35 mm, le Nikkor 60 mm et le 105 mm macro. Ensuite trop de petits accessoires à lister.
Lieu de prédilection pour la plongée et photographie sous-marine?
J'ai déménagé aux Bahamas en 2012 et j'y réalise 99 % de mes tournages, ce doit donc être mon préféré. J'ai également un faible pour la région du Yucatan. Requins bouledogues et voiliers en hiver, requins baleines et raies manta en été, et pour trois de ces espèces étonnantes, c'est sans doute le meilleur endroit au monde pour les rencontrer.
La plongée la plus difficile ?
Techniquement, ce n’est peut-être pas une plongée, mais essayer de photographier les rorquals bleus du Sri Lanka était extrêmement difficile. Ils sont peut-être le plus gros animal ayant jamais existé, mais ils sont incroyablement timides et se déplacent très vite. Essayer de s'approcher suffisamment d'eux pour prendre une photo de descente est un véritable défi.
Quelles sont vos inspirations en matière de plongée ?
La liste est longue, mais le premier qui vient à l'esprit est Laurent Ballesta. Il a effectué la plongée la plus profonde jamais réalisée sous l'Antarctique, photographié des cœlacanthes à 600 pieds en Afrique du Sud et effectué une plongée de 24 heures pour documenter le frai des mérous (et l'alimentation des requins) dans le Pacifique Sud. Assez dit.
Quels lieux ou espèces sous-marines sont encore sur votre photographie liste de souhaits ?
Cette liste pourrait être encore plus longue ! Je n'ai jamais vu ni photographié : orques, requins renards, mola mola, narval, léopard de mer, dragon de mer, manchots… Je pourrais continuer, il reste beaucoup à voir et à explorer.
Quel conseil auriez-vous aimé recevoir en tant que photographe sous-marin débutant ?
Photographie près de chez moi. J'ai vécu la majeure partie de ma vie en Saskatchewan, qui compte 100,000 XNUMX lacs, mais j'ai fait tout mon photographie À cette époque, j'étais à l'étranger et je rangeais mon appareil photo quand je rentrais chez moi. Si j'y vivais aujourd'hui, je prendrais beaucoup de photos de ces lacs. Il y a beaucoup d'histoires intéressantes et importantes là-bas.
Moment le plus poilu lors d’une prise de vue sous-marine ?
Je plongeais sur la Grande Barrière de Corail en Australie. Lorsque nous sommes entrés dans l’eau, les conditions étaient parfaites, mais les choses ont changé à mi-chemin. Un courant énorme et inattendu est apparu. Le retour au bateau a été difficile, mais j'ai pu progresser en enfonçant mes mains dans le sable à 60 pieds. Cependant, mon compagnon de plongée était en train de faire son arrêt de sécurité à 15 pieds, à la dérive.
J'avais un choix à faire. Est-ce que j'essayais de retourner au bateau et d'alerter l'équipage de la situation de mon copain ? Ou est-ce que je restais avec mon copain ? J'ai décidé de rester avec mon copain. Je me suis lentement relevé pour aller à sa rencontre et j'ai fait en sorte que ma sécurité soit assurée en pensant que nous passerions la nuit à dériver en pleine mer.
Lorsque nous avons atteint la surface, le bateau de sauvetage était là pour nous récupérer. Toutes les équipes de plongée en binôme étaient dans la même situation. Je félicite l'équipe de surface pour avoir fait attention et nous avoir secourus.
Quelle est votre plongée la plus mémorable et pourquoi ?
Je pense que le moment le plus mémorable dans l'eau a été celui de photographier le voilier d'Isla Mujeres. Ce sont des animaux tellement incroyables, les nageurs les plus rapides de l'océan, ils ont de belles voiles et changent de couleurs. Nous avons pu les regarder se nourrir d’une boule de sardines pendant plus d’une heure. C'était spectaculaire.
Shane Gros est un photojournaliste canadien primé, spécialisé dans la conservation marine et basé aux Bahamas. Il a réalisé des reportages sur des sujets tels que l'invasion du poisson-lion de l'Atlantique, la conservation des conques, les mangroves et les requins-citron, la célèbre zone marine protégée de Cuba et les baleines du Sri Lanka, entre autres.
Il s’efforce d’utiliser ses images pour promouvoir des changements positifs en matière de conservation de nos océans. Suivez Shane sur Instagram ici.